Artistes mexicains
Frida Kahlo (1907-1954)

Frida Kahlo

Mexico, 1907 - Mexico, 1954

« Ils pensaient que j'étais une surréaliste, mais je ne l'étais pas.
Je n'ai jamais peint de rêves, j'ai peint ma réalité. »

La signature de Frida Kahlo...

Magdalena Carmen Frieda Kahlo Calderón naît le 6 juillet 1907 (de nombreux évènements ont eu lieu en 2017 pour fêter les 110 de sa naissance !) de Mathilde Calderón, qui est d'origine indienne, et de Wilhelm Kahlo, « Don Guillermo » en espagnol, un photographe d'origine allemande (il réalisera d'ailleurs de nombreux portraits de sa fille). Ils vivent dans le quartier populaire de Coyoacán au sud de Mexico. Son père est un immigrant européen. C'est une métisse. Il faut connaître sa vie pour comprendre son œuvre. Elle entre à l'Ecole Nationale Préparatoire en 1922, elle est jeune, belle, et se sait plein de talent. Comme beaucoup d'autres étudiants de sa génération, elle s'intéresse aussi à la politique. Ce qui pose problème chez les intellectuels de cette époque, c'est de savoir comment réveiller la « mexicanité », cette identité nationale dont le gouvernement issu de la Révolution de 1917 a besoin pour assurer la cohésion de son peuple. La liberté étant acquise, on peut enfin s'en servir...

Frida Kahlo à 19 ans, le jour de son mariage avec Diego Rivera (1929) - Collection photographique Vicente Wolf
Frida Kahlo en 1929
Là, le jour de son mariage avec Diego Rivera...
La photo porte l'inscription, de sa main :
1929 - 19 años - Cuando me casé con Diego
« 1929 - 19 ans - Quand j'ai épousé Diego »
En réalité, elle a déjà 21 ans...

Elle a 18 ans. Le drame se produit le 17 septembre 1925 : le « Bus » qui la ramène de son école sort de la route. L'accident est terrible et elle est profondément blessée au ventre, au pied droit... C'est son dos qui est le plus touché. Sa force mentale lui permettra de surmonter la mort. Elle doit rester aliter pendant plusieurs mois et il y aura des séquelles. Les douleurs dans sa colonne vertébrale ne la quitteront plus. Les médecins lui disent aussi qu'elle ne pourra pas avoir d'enfant. La vie l'avait déjà accablée : dans son enfance elle fut atteinte de la polio, maladie qui infecte la colonne vertébrale, et cette maladie lui laissera la jambe droite déformée (elle en gardera le surnom de « Frida l'estropiée »).

« Le ruban rouge » - Photographies de Frida Kahlo (1939)
« Le ruban rouge » - Portrait de Frida Kahlo (1939)

Elle dont la beauté ne demandait qu'à s'épanouir devra lutter jusqu'à la fin contre elle-même. Comme dans son enfance, c'est surtout son père qui pris soin d'elle. Elle le décrit comme « intelligent, poli et d'un caractère généreux ». Elle demeurera toujours près de lui. Les sentiments pour sa mère resteront ambivalents : à la fois charmante et cruelle... Mais cette période de convalescence lui permet de se mettre sérieusement à la peinture. En toute liberté. Selon ses propres mots, elle tentera de peindre les choses telles qu'elle peut les voir (« ...pintando las cosas tal y como yo las veia... »). C'est son père Don Guillermo qui l'aura initié à la peinture. Lui-même peint et photographie, en particulier des vues de son quartier de Coyoacán. Elle s'initie au portrait, à la nature morte, mais c'est sur elle-même qu'elle va focaliser son travail en réalisant un grand nombre d'autoportraits, souvent accompagnée de ses animaux favoris (un ou des perroquets, ou des petits singes dont le sien, Caimito de Guayabal), mais souvent aussi caricaturant ses traits (« Autoportraits ») ou réglant ses compte à distance avec Diego ( « Les Cheveux coupés » (1940), « Les Deux Frida »). Ce travail sera pour elle un moyen essentiel de supporter sa vie.

« Sous les rideaux, autoportrait dédié à Trotsky » (« Between the Curtains ») (1937)
« Sous les rideaux, autoportrait dédié à Trotsky » (1937)

Son réalisme n'est pas seulement artistique : en 1928, elle s'inscrit au Parti Communiste Mexicain. La vie politique mexicaine est encore trouble et instable. Elle défend aussi l'émancipation des femmes mexicaines : « cette masse silencieuse et soumise » et dont le place reste encore marginale dans cette société qui demeure très machiste. Pire, elle affiche ouvertement sa liberté de femme moderne et même sa bisexualité. Pendant un débat politique (ou pendant une fête chez Tina Modotti, selon un autre version), elle rencontre Diego Rivera : c'est un véritable coup de foudre ! Diego Rivera, qui a vingt ans de plus qu'elle, est déjà un artiste reconnu : il a travaillé pour le gouvernement et sa peinture engagée sert un dessein ambitieux. Malgré ses souffrances, Frida Kahlo réalise qu'elle est capable de passion : elle va revivre, comme une vraie femme.

Le 21 août 1929, ils se marient à Mexico (même si elle déclare avoir 19 ans, elle ment : elle en a 21... Information que l'on retrouve souvent dans les publications alors qu'il est facile de faire le calcul...) et la fête qui s'ensuit est fastueuse, bien évidemment ! Le bonheur est arrivé pour Frida, enfin... Ils s'installent à quelques blocs au sud du centre de la capitale où Diego se fait construire en 1931 un atelier par son ami architecte Juan O'Gorman (Ce bâtiment est devenu désormais le Museo Casa Estudio Diego Rivera y Frida Kahlo). Puis, il finissent par s'installer à Coyocán, le quartier des intellectuels et des artistes de la capitale. « La Maison Bleue », où Frida Kahlo vécue de 1929 jusqu'à la fin de sa vie existe toujours (c'est devenu un musée que l'on peut visiter ; l'endroit est tel que Frida l'avait aménagé, avec de nombreuses peintures, photos, lettres et souvenirs... ).

Le Mariage de Frida Kahlo et de Diego Rivera le 29 août 1929
Photo de Mariage de Frida et Diego, le 29 août 1929

Mais, un an plus tard, elle subit sont premier avortement. Elle n'aura jamais d'enfant. En 1932, et devenu célèbre au Etats-Unis, le couple se rend à Détroit où Diego Rivera doit réaliser des fresques pour de nouveaux bâtiments fédéraux. Elle subit un second avortement à l'hôpital Henry Ford. Elle réalisera une peinture de ce pénible épisode (« Le Lit Volant »), et malheureusement des suivants (« Ce que j'ai vu... » en 1938). En 1934, Frida découvre que Diego la trompe avec sa propre sœur... Elle peint un an plus tard « Quelques Piqûres » (« Unos Cuantos Piquetitos »), réponse caustique à cette sordide histoire. En 1937, elle peint un autoportrait « Sous les rideaux » où elle tient une lettre : elle y a écrit une dédicace destinée à Léon Trotski, le célèbre révolutionnaire russe qui s'est vu accordé, grâce à Diego Rivera, l'asile politique à Mexico et qui est hébergé chez Frida à Coyoacán. Ils ont eu une brève liaison que l'on dit passionnée. Elle lui présentera le tableau, où elle se présente sous son meilleur jour, le 7 novembre 1937, date anniversaire de Trotski, et de celui de la Révolution russe... « Pour Léon Trotski, je dédicace cette peinture avec tout mon amour... ». Trotski sera assassiné deux ans plus tard (en août 40, à coup de pique à glace...). Pour l'histoire, Siqueiros, autre peintre célèbre, tentera de lui-même de l'assassiner...

Photo de Frida Kahlo et Léon Troski à Mexico en 1937...
Frida Kahlo et Léon Troski à Mexico en 1937
« Autoportrait » (1947)
« Autoportrait » (1947)

En 1938, Frida Kahlo réalise sa première exposition officielle à New York, à la « Julien Levy Gallery ». Elle peut enfin montrer au monde son talent et son style si particulier. Surtout, elle réussit enfin à exorciser sa souffrance, qui apparaît comme l'un des thème principaux de ses œuvres. Elle peut aussi exprimer son attachement à sa terre, à ses traditions et se montre capable de vivre sa « mexicanité » : incarnant aussi bien la « culture indigène » en portant des costumes traditionnels, que de représenter les « femmes modernes », libres et indépendantes dans leur vie et dans leurs choix. Des peintures comme « La Colonne Brisée » (« La Columna Rota », 1944) et « Le Cerf Blessé » (« El Venado Herido », 1946) où elle s'exprime crûment et sans volonté de « faire du beau » : ce sera là la marque de son succès. Elle peint même pour ces chirurgiens qui tente de lui redonner une existence normale (« Pour le Dr. Eloesser », 1940). II faut dire que bien peu d'artistes osent ce qu'elle ose... Elle peint aussi l'espoir dans tableaux plus oniriques et torturés où elle glorifie les secrets de la vie (« Le Défunt Dimas », « La Fleur de la Vie », « L'Etreinte de l'Univers »). Au même moment, André Breton qui l'a connaît bien pourra écrire : « Son art est un ruban autour d'une bombe ».

« L'Amour Etreinte de l'Univers, la Terre, Me, Diego et le Señor Xólotl » (1949)
« L'Amour Etreinte de l'Univers, la Terre, Me, Diego et le Señor Xólotl » (1949)
« La relation duelle entre l'homme et la femme trouvent leur correspondance dans la relation amoureuse entre le soleil et lune.
Cela est illustré par l'étreinte amoureuse de l'univers, par le chien Itzcuintli, représentant le seigneur Xólotl, accroupi au pied du couple.
Cette étreinte n'est pas seulement un refuge pour le petit animal du peintre. Il représente, dans le même temps,
une figure important de l'ancienne mythologie, le chien mexicain nommé Xolotl qui sauve le monde des morts....
On retrouve ici le double principe de la mythologie préhispanique :
la vie et la mort participent ensemble à l'harmonie du monde et à celle de l'artiste. »

Andrea Kettenmann

En 1938 aussi, Frida fait un grand voyage en Europe... Et fait bien évidemment escale à Paris : une étape incontournable qui va la marquer, et pas forcément dans le meilleur des sens. Elle est bien accueillie par les milieux artistiques et notamment bien sûr par les Surréalistes, comme André Breton. Mais quelle ne fut pas sa déception ! Un monde intellectuel évidemment très éloigné de ses habitudes (malgré des opinions politiques orientées à gauche pour la plupart des figures de l'époque) et de sa culture plutôt tournée vers ses origines que vers un futur qui ici s'annonce déjà sombre... Et la frime qui l'insupporte ! L'Europe n'est pas pour elle, n'est pas elle... Consommant ainsi une rupture factuelle et philosophique entre l'ancien monde et le nouveau (malgré ses origines européennes), et qui, par une dialectique inversée, la faire revenir à des origines qu'elle se réinvente et s'approprie pour finalement former ce nouveau concept de « mexicanité » qu'elle incarne encore aujourd'hui de manière si claire et si forte...

« Tu n’as pas idée du genre de salauds que sont ces gens.
Ils me donnent envie de vomir. Je ne peux plus supporter ces maudits "intellectuels" de mes deux. C’est vraiment au-dessus de mes forces. Je préférerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’"artistes" parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leurs précieuses fesses aux tables des "cafés", parlent sans discontinuité de la "culture", de l’"art", de la "révolution" et ainsi de suite, en se prenant pour les dieux du monde, en rêvant de choses plus absurdes les unes que les autres et en infectant l’atmosphère avec des théories et encore des théories qui ne deviennent jamais réalité. Le lendemain matin, ils n’ont rien à manger à la maison vu que pas un seul d’entre eux ne travaille. Ils vivent comme des parasites, aux crochets d’un tas de vieilles peaux pleines aux as qui admirent le "génie" de ces "artistes". De la merde, rien que de la merde, voilà ce qu’ils sont. Je ne vous ai jamais vu, ni Diego ni toi, gaspiller votre temps en commérages idiots et en discussions "intellectuelles" ; voilà pourquoi vous êtes des hommes, des vrais, et pas des "artistes" à la noix. Bordel ! Ça valait le coup de venir, rien que pour voir pourquoi l’Europe est en train de pourrir sur pied et pourquoi ces gens - ces bons à rien sont la cause de tous les Hitler et les Mussolini. Je te parie que je vais haïr cet endroit et ses habitants pendant le restant de mes jours. Il y a quelque chose de tellement faux et irréel chez eux que ça me rend dingue.»

Lettre à son amant le photographe Nikolas Muray

Photomontage de Robert-Toren (2012)
« Troublante et dangereuse Frida Khalo... »
Photomontage de Robert Toren (2012)
Photo de Diego et Frida...
Diego et Frida...

La vie du couple Frida / Diego se poursuit mais est de plus en plus mouvementée : les écarts, plus ou moins sérieux, sont nombreux et connus de tous : on connait sa liaison avec le révolutionnaire banni Léon Troski qui en l'occurrence est une véritable bouffée d’air pour elle... En 1939, c'est le divorce. Pourtant, finalement, leur amour est plus fort que tout... Et ils se remarieront le 8 décembre 1940 ! Mais, le temps passant, sa santé se dégrade. Son dos la fait souffrir atrocement et la médecine opératoire qui semble avoir fait des progrès importants offre quelques espoirs. En 1950, elle subit sept opérations chirurgicales consécutives et en profite encore pour se peindre - et se faire photographier - en fauteuil roulant (« Autoportrait avec le portrait du Docteur Juan Farill », 1951) ! Cette fois, la convalescence dure neuf mois complets, et elle manque de devenir folle. Elle retourne chez elle en chaise roulante... Malgré sa lente déchéance, elle continue de peindre et de militer activement avec les dernières forces qui lui reste. Épuisée et désespérée, elle s'éteint le 13 juillet 1954 d'une embolie pulmonaire dans sa maison de Coyoacán. Sa renommée est alors immense au Mexique et, pour tous désormais, elle restera « l'incarnation de toute la magnificence nationale ».

« Diego dans mes pensées » (1949)
« Diego dans mes pensées » (1949)
Peinture vendue par Sotheby’s 1 430 000 € en 1990...

Sa vie de souffrance saute aux yeux lorsque l'on regarde ses peintures. Elle aura ainsi réalisé plus de 70 autoportraits (seul Rembrandt aura été plus prolifique), traités de toutes les manières possibles. Elle aura été en quelque sorte le propre sujet de son œuvre. Un drôle de visage, méditerranéen, les cheveux noirs et les yeux noirs, « comme magnétiques ». Et ces fameux sourcils « en forme d'aile d'oiseaux » qu'elle ne manque pas de souligner dans presque tous ses autoportraits. Se savait-elle belle au point de vouloir amoindrir sa beauté, se sachant condamnée à ne jamais en profiter pleinement ? Mais, plus que cela, c'est son besoin d'enracinement, d'appartenance, que l'on perçoit, surtout lorsqu'elle se trouve à l'étranger, qui se dégage de son travail lorsqu'on le met en perspective. Loin de la folie, elle tente de triompher de ses propres contradictions. Derrière cet amour pour son pays et de ses origines, c'est la question de son identité, et de l'identité de tout mexicain à laquelle elle tente de répondre dans ses œuvres, comme dans « Les Deux Frida », peinture surprenante qu'elle destinait à Diego et dont le message est clair : elle montre là son impossibilité de choisir entre Frida « la moderne », et habillée comme telle, et Frida la « traditionnelle »... celle que préférait Diego.

Photo de Frida... par Gisele Freund
Photo de Frida... par Gisele Freund
« Elle est la première femme dans l'histoire de l'art
à avoir repris avec une sincérité absolue et impitoyable, et on pourrait dire avec une impassible cruauté,
les thèmes généraux et particuliers qui concernent exclusivement les femmes. »

Diego Rivera (1937)

Surprenante Frida Kahlo. On ressent souvent un malaise en regardant ses peintures étranges, souvent naïves et même maladroites, mais c'est alors qu'il faut tenter de la comprendre. Sa vie, malgré sa perpétuelle souffrance physique, n'en était pas moins gaie et active. Et même, on lui reconnaissait un tempérament plutôt optimiste. Et un fort caractère qui contrastait avec son apparente gentillesse. Il faut dire qu'avec Diego Rivera, il fallait en avoir : un modèle pour beaucoup de femmes, d'hier et d'aujourd'hui. Certains la considère même comme une sainte. Il ne faut pas voir dans ses portraits où elle s'enlaidit outrageusement une forme de dérangement, mais bien plutôt une marque de franchise teintée de naïveté. Bien des années plus tard, beaucoup lui voue encore un véritable culte même s'il n'est pas vraiment facile de juger objectivement de sa peinture. Peut-être est-ce parce qu'elle perpétue à sa manière un art typiquement mexicain. Un art puissant, partant de la vie, cherchant ses secrets, marqué par la couleur et l'innocence, mais dont le fond reste sombre, marqué par la souffrance et la mort. On peut penser rapidement qu'elle est « surréaliste ». Mais il faut plutôt voir en elle une artiste d'avant-garde, qui n'a pas eu besoin de se servir des modèles européens même s'ils ont pu lui montrer la voie pour dépasser l'art traditionnel et académique. C'est ce mélange, cette synthèse entre thèmes universels et vie personnelle, particulièrement net chez Frida Kahlo, et que l'on retrouve souvent dans l'art mexicain, aussi bien chez les précolombiens que chez les créateurs actuels. Il est inutile d'ajouter qu'elle demeure un modèle flamboyant pour toutes les féministes mais aussi tout simplement pour toutes les femmes mexicaines et du monde en général.

Diego Rivera et Frida Kahlo
(copyright "diegorivera.com")

A savoir !

La banque fédérale du Mexique a sorti en 2010 un nouveau billet de 500 pesos en hommage à Frida Kahlo et Diego Rivera !

Le nouveau billet de 500 pesos mexicain
« C'était les choses simples de la vie - animaux, enfants, fleurs, paysages - qui intéressaient le plus Frida »

Emmy Lou Packard, l'assistante de Diego Rivera

Record pour un Frida Kahlo... Libération - 2 février 2006
Record pour un Frida Kahlo...
Libération - 2 février 2006

A lire

« KAHLO » - Andrea Kettenmann - Taschens (1992)

« Frida Kahlo » - Helga Prignitz-Poda - Gallimard (2003)
« Frida Kahlo » - Hayden Herrera. - Frida Kahlo - New York : Rizzoli Art Series (1992)
« Frida » : A Bibliography of Frida Kahlo - Hayden Herrera - New York : Harper and Row Publishers (1983)

En 2003 est sorti le film de Julie Taymor retraçant la vie de Frida... Un biopic que je vous conseille de voir et de revoir...

Plus d'infos en cliquant ici : « Frida »

L'affiche du film  « Frida » de Julie Taymor
Autoportrait de Frida Kahlo avec un collier d'épine et un colibri
Frida Kahlo : « Autoportrait avec un collier d'épine et un colibri » (1940)

« « Helena Noguerra est Frida Kahlo ! » - A voir au Théâtre « La Scala » à Paris jusqu'au 23 Juin 2024...

Helena Noguerra est Frida Kahlo !

A voir actuellement !

Helena Noguerra incarne sur la scène de la Scala la célèbre Frida Kahlo, la peintre mexicaine devenue une icone mondiale à travers son œuvre et sa vie exceptionnelle ! Helena nous livre sur scène la lecture de la correspondance et des journaux intimes de l'égérie. Voilà un hommage bienvenu au moment où l'on commémore les 70 ans de la disparition de Frida et où son parcours inspire encore et toujours beaucoup de femmes aujourd'hui...

« C’est juste une esquisse de Frida. Je ne me grime pas pour lui ressembler absolument. Sur scène, je reste moi-même, avec mon pull et mes grosses lunettes de lectrice. Je veux que l’on se concentre surtout sur les mots écrits par cette femme pleine de rage et d'amour... »

Accompagnée par Laurent Guillet à la guitare, Helena chante, danse et lit le texte avec une fraîcheur volontairement candide, comme si elle découvrait à chaque ligne les douleurs et les joies de Frida, belle comme un soleil et sombre comme une tempête. Pour qui ne connaît pas la vie de l’artiste, le spectacle offre un intéressant parcours biographique déjà connu des fans : l’enfance estropiée, l’accident de tramway, les séjours à l’hôpital, la rencontre avec Diego, l’amour fou puis trahi, la séparation, les retrouvailles, le voyage à Paris...

A voir au Théâtre « La Scala » à Paris jusqu'au 23 Juin 2024

> Plus d'informations sur le site officiel...


En savoir plus sur Frida Kahlo

www.fridakahlo.it (en.)

www.artchive.com/artchive/K/kahlo.html (en.)

www.fbuch.com/fridakahlo.htm (en. / de.)

www.answers.com/topic/frida-kahlo (en.)

 

Le musée officiel Frida Khalo situé à la « Maison Bleue » à Coyoacán (Mexico)

Le musée officiel situé dans la « Maison Bleue » à Coyoacán (Mexico)

www.museofridakahlo.org.mx

Museo Dolores Olmedo - Espacio de Diego y Frida

L'incontournable Museo Dolores Olmedo
qui héberge l'une des plus grandes collections des œuvres de Frida (et de Diego)...

www.museodoloresolmedo.org.mx (es./us.)

La galerie de Google Art & Culture :

« Frida Kahlo : quelques unes de ses œuvres... » (fr.)

800 œuvres venant de 33 musées !
Visitez la plus grande collection du travail de Frida Kahlo jamais rassemblée en ligne :

www.openculture.com/2018/06/visit-the-largest-collection-of-frida-kahlos-work-ever-assembled (en.)

Les articles du Wikipedia :

fr.wikipedia.org/wiki/Frida_Kahlo (fr.)

en.wikipedia.org/wiki/Frida_Kahlo (en.)

Quelques-unes de ses citations :

en.wikiquote.org/wiki/Frida_Kahlo (en.)

nospensees.fr/16-phrases-de-merveilleuse-frida-kahlo (fr.)

Pinterest... Frida Kahlo sur Pinterest...

Des photos d'elle par Wide World Images...

Une belle sélection de photos et des peintures de Frida Kahlo par Ghisp...

Articles connexes sur ce site

« Histoire de l'Art Mexicain »

« José Guadalupe Posada »

« Diego Rivera »

« David Alfaro Siqueiros »

« José Clemente Orozco »

« Rufino Tamayo »

« Le muralisme mexicain »

Frida Kahlo et Chavela Vargas - Photo de Nickolas Muray vers 1945
« Rien n'est plus beau que le rire.
C'est une force de rire et de s'abandonner, d'être léger.
La tragédie est la chose la plus ridicule. »
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